Histoire :

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A l'origine, le sanatorium de la Pouverine (1631-1903) fut réalisé à partir d'une construction ancienne qui fut englobée dans l'ensemble des bâtiments. Cette immense propriété située dans la campagne Cuersoise, à environ 3 km du village, surprenait par son étendue (plus de 100 hectares). La propriété aurait appartenu à un certain Pouverin résidant à Cuers, lequel aurait vécu dans la première moitié du XVIIème siècle.

C'est un médecin, le docteur Alexandre Prat-Flottes (1867-1932), cofondateur de la ligue toulonnaise contre la tuberculose, qui est à l'origine de la notoriété de cet établissement.

L'inauguration de l'établissement eut lieu le 9 décembre 1921. Dès 1930, la Pouverine devint un organisme hospitalier moderne, aux structures bien installées et organisées, comprenant 2700 m² de surface couverte.

Ce dispensaire, dirigé ensuite par son fils Eugène, va rapidement s'agrandir, et accueillir jusqu'à 101 malades, adultes comme enfants, dans un site grandiose agrémenté de jardins aux essences exotiques.

Lorsque la tuberculose fut éradiquée, le sanatorium et le préventorium se mirent à péricliter et fermèrent définitivement en 1957.

Le domaine dut alors se reconvertir. Une structure spécialisée « lou cigalou » se mit à accueillir des enfants handicapés. Faute de moyens, elle cessa ses activités en 1975.

Il faudra attendre 1982 pour que le conseil général confie la gestion du site à la commune de Cuers qui, confrontée au manque de moyens financiers nécessaires, à l'absence de concrétisation des projets envisagés et aux ravages du temps, dut se résoudre à faire détruire les bâtiments délabrés en 2002.

Beaucoup de récits raconte des maltraitances voir des « expériences » sur les enfants qui ont séjourné là-bas. Dans tous les cas énormément de questions restent aujourd’hui sans réponse et laisse planer le mystère sur cet endroit plutôt étrange.